La Fondation s’inscrit dans l’engagement de long terme du Groupe en faveur de la recherche et de la diffusion de la connaissance sur les risques.
Créée fin 2011, la Fondation d’entreprise SCOR pour la Science s’inscrit dans l’engagement de long terme du Groupe en faveur de la recherche et de la diffusion de la connaissance sur les risques. Cette implication fait partie de l’identité de SCOR, comme en témoigne sa signature « The Art & Science of Risk ». Le risque est en effet la « matière première » de la réassurance et SCOR entend être à la pointe de l’expertise et de la recherche sur les risques grâce à son vaste réseau d’établissements universitaires et le soutien qu’il accorde à de nombreuses disciplines : mathématiques, actuariat, physique, chimie, géophysique, climatologie, économie, finance, etc.
La création de la Fondation d’entreprise SCOR pour la Science, qui bénéficie d’un budget de 7,5 millions EUR sur 5 ans, a marqué une nouvelle étape dans l’engagement du Groupe en faveur des disciplines scientifiques et plus largement, aux côtés de la société, dans le droit fil de sa politique de RSE.
Domaines et modalités d’intervention
Comme sa dénomination l’indique, la Fondation a pour objet le concours à la recherche scientifique. Elle peut ainsi soutenir différents types de projets liés à la (ré)assurance ou aux risques, tels que des chaires universitaires, des projets de recherche spécifiques, des colloques ou des publications, qui correspondent à ses orientations et à ses moyens.
La Fondation apporte également son soutien à des programmes de coopération techniques et de recherche pluriannuels. Ces projets couvrent une large variété de disciplines et des sujets importants pour la société, tels que:
- le marché des risques et la création de valeur dans le cadre d'une chaire de la Toulouse School of Economics et de la Fondation des risques ;
- la modélisation de l’espérance de vie des personnes âgées ;
- l’analyse de la pertinence des prévisions de séismes ;
- la compréhension de la manière de gérer les risques des compagnies d’assurance non-vie nord-américaines ;
- le soutien à la recherche sur la maladie d’Alzheimer.
Depuis sa création, la Fondation a financé des séminaires sur de nombreux sujets scientifiques, comme :
- l'économie du risque et de l'assurance (EGRIE);
- les nouvelles maladies infectieuses ;
- la maladie d'Alzheimer ;
- le risque de longévité ;
- les comportements d'épargne face au risque ;
- la gestion et la régulation des fonds de pension ;
- la prévision dans un contexte de crise financière et économique ;
- les risques liés au changement climatique et leur assurabilité ;
- la mondialisation des risques.
Pour encourager les vocations scientifiques, la Fondation finance également des prix scientifiques, comme le Prix 2017 de l’Institut Europlace de Finance du Meilleur Jeune Chercheur en finance et assurance et le Prix Européen Jeune Chercheur-SCOR pour la recherche contre la maladie d’Alzheimer. La Fondation soutient également le Prix Actuariat en France en partenariat avec l’Institut des Actuaires.
En savoir plus sur les Prix de l'Actuariat.
La Fondation d’entreprise SCOR souhaite contribuer à la diffusion de la connaissance scientifique et à la formation dans les disciplines concernées. Peuvent être ainsi envisagées des actions de promotion ou de financement de ces enseignements ainsi que de soutien financier à des étudiants déjà dans ces filières ou s’y préparant. Dans ce contexte, la fondation d'entreprise SCOR pour la science contribue au développement des sciences actuarielles en Afrique grâce à des programmes de formation.
En savoir plus sur le 3e Prix Européen Jeune Chercheur-SCOR.
Quelques exemples de projets financés par la Fondation :
Chair SCOR-MNHN sur la biodiversité et la (ré)assurance
- Présentation: Biodiversity and the Re/Insurance Industry: from Uncertainty to Risk
SCOR-PSE Chair on Macroeconomic Risk
- Newsletter #2 - Juin 2019
- Newsletter #1 - Décembre 2018
TSE SCOR International conference on “New Challenges in Insurance”, Paris, 5-6 Septembre 2019
- Programme
- Actualité - "The SCOR Foundation and the SCOR–Toulouse School of Economics Chair on Risk co-organize an international conference on the new challenges in insurance"
TSE SCOR Workshop on Longevity and Dependence, Paris, 30 Novembre 2018
- Programme
- Monitoring Long-Term Care - Mohamed Baccouche
- Long-term care policies with nonlinear strategic bequests - Chiara Canta and Helmuth Cremer
- Health capital norms and intergenerational transmission of non-communicable chronic diseases - Catarina Goulão and Agustín Pérez-Barahona
- Insurance and Imperfect Competition in LTC market - Helmuth Cremer and Jean-Marie Lozachmeur
- Recent Changes in Longevity and their Implications for the Insurance Sector - Daria Ossipova
- Some Thoughts on the LTC Insurance Puzzle - Pierre Pestieau
Fondation d’entreprise SCOR
5, avenue Kléber
75795 Paris Cedex 16
fondation@scor.com
Gouvernance et organisation
La Fondation d’entreprise SCOR pour la Science, dont le Groupe est l’unique fondateur, est régie par un Conseil d’administration, présidé par M. André Lévy-Lang. Le conseil d’administration décide des emplois des ressources de la Fondation d’entreprise, définit ses orientations avec l’appui du conseil scientifique, et veille au bon fonctionnement de la Fondation.
Celle-ci fait l’objet chaque année d’un audit légal par les commissaires aux comptes nommés par le conseil d’administration.
Le Conseil scientifique de la Fondation d’entreprise SCOR pour la Science, composé de scientifiques reconnus issus de différentes disciplines, est en charge d’orienter celle-ci dans les domaines d’intervention qu’elle pourrait sélectionner, sur les principaux projets soumis à décision et sur sa stratégie de long terme.
La Fondation d’entreprise SCOR pour la Science est animée au quotidien par une direction qui instruit les dossiers présentés au conseil d’administration et/ou au conseil scientifique, met en œuvre leurs décisions et leur rend compte en tant que de besoin du déroulement des projets en cours.
André Lévy-Lang, de nationalité française, ancien élève de l’Ecole Polytechnique (1956) et Docteur (Ph.D. in Business Administration, 1966) de l’université de Stanford, a débuté comme physicien au Commissariat à l’énergie atomique en 1960. De 1962 à 1974, il a occupé différentes fonctions techniques et de direction, en France et aux Etats-Unis, dans le groupe Schlumberger. Entré dans le groupe Paribas en 1974, il a été nommé en 1982 Président du Directoire de la Compagnie bancaire, banque de financements spécialisés filiale de Paribas, puis Président du Directoire du groupe Paribas en 1990, fonctions qu’il a occupées jusqu’à la fusion avec BNP en 1999. André Lévy-Lang est professeur associé émérite à l'Université Paris – Dauphine, Président du Conseil de surveillance des Echos, Président de la Fondation du risque et de l’Institut Louis Bachelier, Vice-président de l’Institut Europlace de Finance, Vice-président de l’Institut français des relations internationales, membre du conseil de l’Institut des hautes études scientifiques et de l’American Hospital in Paris.
Jean-Luc Besson, de nationalité française, actuaire, Docteur d’État en sciences mathématiques, a été Professeur de Mathématiques à l’Université puis Directeur des Études, des Statistiques et des Systèmes d’Information de la FFSA. Nommé Directeur de l’Actuariat du Groupe en janvier 2003, il a occupé le poste de Chief Risk Officer du Groupe de juillet 2004 à juin 2010.
Bruno Latourrette, de nationalité française, est diplômé de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique (ENSAE) et titulaire d’un Master of Science en économie de la London School of Economics. Bruno Latourrette a entamé sa carrière chez SCOR Global Life en 1996, en charge des études actuarielles. Il a ensuite été nommé Chief Actuary de la filiale de SCOR à Dallas entre 2001 et 2004, puis Senior Actuary à Paris en 2004. Il est devenu responsable du département actuariel de Legal & General en France en 2005, avant d’être nommé Chief Actuary de SCOR Global Life en avril 2008. Bruno Latourrette est membre des associations française et américaine des actuaires.
Paul Nunn, de nationalité britannique, est diplômé de l'université de Newcastle Upon Tyne avec une spécialisation en mathématiques et en économie. Entré à SCOR en 2011 en tant que Responsable de la modélisation des risques de catastrophes (head of Catastrophe Risk Modelling) au sein de SCOR Global P&C, il est chargé de l'évaluation et de la gestion des risques de catastrophes naturelles dans le monde. Il a notamment pour mission de fournir des analyses et des données aux parties prenantes internes et externes, notamment le modèle interne de SCOR, les agences de notation, les régulateurs et les rétrocessionnaires. Avant de rejoindre SCOR Global P&C, Paul était Responsable de la gestion de l'exposition (Head of Exposure Management) au sein des Lloyd's. Il a également travaillé dans l'entreprise spécialisée dans la modélisation des catastrophes, AIR Worldwide Ltd. Outre les fonctions qu'il occupe dans l'équipe de direction de SCOR Global P&C, il est l'un des administrateurs de l'organisation à but non lucratif Oasis, qui développe une plateforme de modélisation des sinistres.
Philippe Trainar (59 ans), de nationalité française, est ancien élève de l’ENA et licencié en sciences économiques. Il a occupé de nombreuses fonctions dans la haute administration de 1981 à 1999, notamment en tant qu’attaché financier auprès de l’ambassade de France en Allemagne (1985-1987), conseiller au cabinet du Premier ministre (1993-1995) et sous-directeur en charge des questions économiques internationales au ministère de l’Economie et des Finances. Il a également été en charge de la modélisation macroéconomique au ministère de l’Economie et des Finances. En 2000, il intègre la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) en tant que Directeur des Affaires économiques, financières et internationales. En février 2006, il est nommé Chief Economist du groupe SCOR. Philippe Trainar préside la commission d’analyse et de gestion des risques de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA). Il est membre de la Commission économique de la nation. Par ailleurs, Philippe Trainar a mené de nombreux travaux scientifiques sur l’économie, le risque, l’assurance et la solvabilité, qui ont été publiés dans des revues scientifiques telles que le Journal of Risk and Insurance, les Geneva Papers, Economie & Statistique ainsi que dans Risques. Il est rédacteur en chef de la Revue française d’économie.
Diplômé de médecine de l’université Paris Descartes en 1998 et titulaire d’une thèse d’épidémiologie génétique de l’université Paris-Sud en 1993, Laurent Abel est Directeur de recherche à l’INSERM. En 2000, il cofonde, avec Jean-Laurent Casanova, le Laboratoire de génétique humaine des maladies infectieuses (université Paris Descartes/unité INSERM 980) à la faculté de médecine de Necker, qu’il codirige avec lui (http://www.hgid.net). Il étudie la génétique humaine des maladies infectieuses avec pour objectif d’identifier les principaux gènes de susceptibilité/de résistance humains contrôlant la réaction aux infections issus de différents microbes (notamment de mycobactéries et de virus oncogènes) ainsi que le développement des maladies infectieuses associées. Depuis 1986, il est auteur et coauteur de plus de 200 publications dans des revues scientifiques. Il se voit décerner le prix André Lwoff du Conseil Pasteur-Weizmann et de l’Académie des sciences, ainsi que le prix Jean Valade 2009 de la Fondation de France et de l’Académie nationale de médecine. En 2009, il est nommé Professeur invité de l’université Rockefeller de New York et en 2011, il reçoit une bourse ERC-Advanced Grant destinée aux chercheurs confirmés.
- Jane Eliza Procter Fellow (1974) et European Space Agency International Fellow (1975) à l’université de Princeton (Etats-Unis)
- Attaché (1977), Chargé (1981), Directeur (1985) de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Directeur adjoint du département d’astrophysique relativiste et de cosmologie du CNRS et de l’Observatoire de Paris (1986)
- Professeur permanent à l’Institut des hautes études scientifiques (IHES) (depuis 1989)
- Membre de l’International Society of General Relativity and Gravitation, de la Société française de physique, Membre correspondant (1994), Membre (depuis 2000) de l'Institut de France (Académie des sciences), Membre de l'Academia Europaea (2010).
Pierre-Louis Lions, mathématicien français, a travaillé sur les équations aux dérivées partielles et leurs applications. Il a reçu la Médaille Fields en 1994 alors qu’il enseignait à l’Université Paris-Dauphine. Parmi ses travaux, on peut signaler le fait que Pierre-Louis Lions fut le premier mathématicien à donner une solution complète à l’équation de Boltzmann et qu’il a introduit, en collaboration avec Michael Crandall, la notion de solutions de viscosité dont les domaines d’applications sont multiples. Ces dernières années, en collaboration avec Jean-Michel Lasry, Pierre-Louis Lions a introduit et développé la théorie des jeux à champ moyen et ses applications notamment à l’économie et à la finance. Pierre-Louis Lions a reçu plusieurs autres distinctions dont le prix IBM en 1987, le prix Ampère de l’Académie des Sciences de Paris en 1992 ou le Grand Prix INRIA en 2012. Il est Docteur Honoris Causa de l’Université Heriot-Watt d’Edimbourg, de la City Université de Hong-Kong, de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et de l’Université de Bucarest. Actuellement, il est professeur au prestigieux Collège de France où il est titulaire de la Chaire d’Equations aux dérivées partielles et applications et enseigne également les mathématiques appliquées à l’Ecole Polytechnique.
Didier Sornette se consacre à la recherche sur la prédiction des crises et des évènements extremes dans les systemes complexes (tremblements de terre, crises d'epilepsie, ruptures mecaniques...), la dynamique des succes dans les systemes sociaux et en particulier le diagnostic avancé de bulles speculatives, la prédiction des krachs financiers, et des crises systemiques. En 2008, il a crée l'Observatoire des Crises Financieres pour tester rigoureusement l'hypothèse que les bulles financières peuvent être diagnostiquées à l'avance et que leurs fins sous forme de krachs peuvent être prédites de manière probabiliste. Il est l'auteur de plus de 500 publications scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture et de 7 livres.
James W. Vaupel est Directeur de l’Institut Max Planck pour la recherche démographique, qu’il a fondé en 1996. Il est également Professeur de démographie et d’épidémiologie à l’Institute of Public Health de l’université du Danemark du Sud et enseignant-chercheur au Population Research Institute de la Duke University. Il est membre de la National Academy of Sciences américaine, de l’American Academy of Arts and Sciences, de l’Académie allemande des sciences Leopoldina et de la Société Max-Planck. Il a reçu les deux plus hautes distinctions de la Population Association of America, soit le prix Taeuber pour l’innovation en biodémographie et le prix Sheps pour le développement des mathématiques des populations hétérogènes. Il a reçu le prix de la Fondation IPSEN ainsi que la médaille Seneca pour ses recherches sur la longévité. En 2011, la Fondation européenne de la science lui a décerné le prix Latsis.
Moyens
Comme pour toute fondation d’entreprise, SCOR a alloué à la Fondation un montant dédié à un programme pluriannuel de recherche, en l’occurrence de 5 ans. Le montant initial ainsi affecté est de 300 000 euros
La Fondation devrait avoir un périmètre d’engagements d’environ un million et demi d’euros par an au minimum. Outre la responsabilité d’opérations déjà conduites par le Groupe en faveur de la recherche scientifique, la Fondation bénéficiera d’un concours financier annuel de SCOR pour soutenir de nouveaux projets.
SCOR a notamment retenu le statut de la fondation d’entreprise pour la souplesse de sa gestion et des abondements financiers qui peuvent être envisagés. En fonction des projets soumis à la Fondation et des recommandations de ses conseils d’administration et scientifique, SCOR étudiera régulièrement les dotations budgétaires complémentaires auxquelles il pourrait être procédé.